mardi 1 juillet 2014

Finalement




Et finalement, c’est vrai. Les enfants, c’est merveilleux !


Oui, parce que parfois, j’en arrive à l’oublier dans l’instant d’une colère, d’une crise, d’un ras-le-bol. Même s’ils ne sont pas faciles, même s’ils sont différents, même si… ils restent des êtres fantastiques, avec leurs personnalités, et peuvent provoquer des moments de bonheur intense. Et leurs rires, leurs facéties, leurs jeux, leurs câlins et leurs mots doux, leurs regards remplis de confiance, d’attente, de bonheur, sont des trésors, et les trésors les plus précieux qu’il soit.


Ces derniers temps, je n’ai rien écrit. Ça n’allait pas très fort. Mon (plus si)  nouveau travail  est une catastrophe, à la maison l’ambiance était très tendue et je ne sais pas très bien comment me sortir de certains guêpiers dans lesquels je me suis fourrée toute seule, comme une grande.


Mais une chose est certaine, mes petits loups sont merveilleux ! Chacun à leur façon en plus, c’est ça qui est magique. Et rien que de les regarder suffit parfois à me redonner le sourire, et à effacer tout le reste. Et hier soir, c’est Petit Frère qui m’a surpris :



Ces dernières semaines, j’ai souvent craqué, j’ai souvent pleuré, surtout le soir, un peu ou beaucoup parfois… En général, je me cache. Depuis petite, je déteste que l’on me voie pleurer.

Et puis hier soir, à 22h, Petit Frère ne dormait toujours pas, son papa venait de lui crier dessus, l’ambiance était lourde. Alors j’ai mis mon petit loup dans son lit, et je me suis allongée sur mon lit, tout à côté. Il faisait l’andouille, une vraie pile électrique. Et d’un coup, je n’ai pas pu me retenir et j’ai éclaté en sanglots, et il m’a entendu. Et là, mon petit bonhomme me dit « pourquoi pleure maman ? ». J’ai bafouillé quelque chose. Il m’a répondu « t’es malade maman ? Le docteur il va venir, maman, pour te guérir ». Je l’ai rassuré en lui disant que ça allait, que ça allait passer, mais qu’il fallait qu’il dorme maintenant. « Oui maman chérie ». Et hop, en 3 secondes, j’avais un petit loup tout doux dans les bras. Il s’est laissé remettre sa turbulette sans broncher, et s’est endormi en quelques minutes. Et entre temps, j’ai eu plein de bisous et de câlins.

Après coup, je m’en suis beaucoup voulu d’avoir craqué près de lui. Et puis en même temps, je suis très fière de sa réaction, pleine d’empathie, de douceur, de tendresse.



Ceci dit, il me reste encore à comprendre pourquoi le coucher est si difficile avec lui en ce moment. Il me dit qu’il ne veut pas dormir, ou que le soleil va « bientôt partir » (autrement dit, que je le prends pour un jambon, parce qu’il fait encore jour dehors…), ou qu’il a peur des loups derrière les rideaux (merci Grande Sœur qui joue à le terroriser avec ça depuis 1 an)… Et je vois bien qu’il est crevé et qu’il se force à rester réveillé en s’agitant le plus possible, mais je ne sais pas comment prendre le truc. Des idées ??