lundi 30 décembre 2013

Ces derniers jours d'octobre

...rien à signaler. Enfin si, plein de choses, de petites choses qui font le quotidien.

Petit Frere a attrapé l'épidémie de gastro de la crèche et nous a rendu son diner vendredi vers 21h30, puis 23h, puis minuit, puis 1h, pour finir avec SOS Medecins, à 3h30 du matin. Ben oui, il a beau etre le 2eme, je suis toujours inquiete en cas de vomissements répétés. Je ne suis pas spécialement hypocondriaque (quoique, maintenant que j'y pense...), mais ca vraiment, je n'aime pas.
Bref, c'était juste pour lancer les festivités de ces vacances de Toussaint (ou "d'Automne", pour le politiquement correct). Du coup, Grande Sœur, qui ne s'endort plus que quand je lui tiens la main, assise sur son lit, n'a pas voulu fermer l'oeil jusqu’à ce que j'ai fini de nettoyer les premiers dégâts du petit malade. Pourtant, n'entendant plus un son dans sa chambre, j'avais cru un instant au miracle... Mais, non, à 22h15, mademoiselle était tranquillement dans son lit, avec une pile de livres à ses pieds, entrain de "lire" un Pomme d'Api...Echec.

Le lendemain, la même Grande Soeur était invitée à l'anniversaire de sa meilleure copine de crèche, avec qui elle a gardé contact et qu'elle revoit très souvent, 2 ans après.


Dimanche matin

Parfois je me demande si on ne serait pas victime d'une malédiction, ou un truc du style... Toute la semaine on doit réveiller les titous en y mettant toute notre énergie et le WE, ils sont debout à 6h30. Et Petit Frère a eu la gentillesse de me rendre son dîner au réveil... Quel plaisir d'être recouverte de vomi un dimanche matin avant 7h après une nuit d'un peu moins de 5h (la 4ème de la semaine). Et après il me reste à apprendre la voile et je pourrai faire la Transat Jacques Vabre...

Sinon, il s'est passé des tas de trucs pendant tout ce temps: je change de job, je prends 1 mois de vacances, j'ai cousu un nouveau tapis (tout blanc. Parce que la vie sans challenge c'est moins marrant), posé des étagères, monté un grrraaaannnnd meuble range-chaussures, passé un long WE à Cannes avec passage à Marineland et chez les copains...Bref. Le vie de maman quoi... Promis, je détaille tout ça très vite!

dimanche 24 novembre 2013

Du progrès

Alors est-ce que c'est grâce à la pedopsy, à l'homéopathie, à ma mère ou à la Providence? Aucune idée, mais Grande Sœur s'endort enfin toute seule, sans maman pour lui tenir la main, assise au bord de son lit, pendant 30 min ou plus selon l'humeur du jour. Youpiiii! Bon Ok le tableau n'est pas tout rose et la miss se leve entre 3 et 12 fois avant de bien vouloir sombrer, mais elle retourne se coucher SEULE et ça c'est déjà pas mal! 
Ça a commencé à aller beaucoup mieux en vacances chez les grands parents. Faut dire que ma mère à moi n'est pas du genre à tenir la main ou autre. Visiblement les 3 premières nuit étaient un peu rock n' roll et puis ça s'est tassé. J'ai mis les choses au clair en rentrant à la maison: je ne resterai plus jamais le soir dans la chambre de choupette en attendant qu'elle trouve le sommeil même si je l'aime toujours aussi fort, etc. 

Et bien ça fonctionne depuis la fin des vacances de Toussaint, yes.

Après il fait surveiller... Genre hier soir à 21h45 elle était encore entrain de feuilleter un Pomme d'Api. Du coup aujourd'hui elle est fracassée et donc dur dur pour nous.

Mais quand même, ça fait du bien!

jeudi 3 octobre 2013

J'ai testé...le rdv chez le pédopsy!


Ça y est, le premier rendez-vous de Grande Sœur chez la pédopsychiatre, c'était hier...

Je m'en suis posé des questions avant le jour J. 
Ce que je voulais faire passer comme message, les points à ne surtout pas oublier d'aborder, etc. 
Et puis l’organisation du rendez-vous en lui même : Gentil Mari s'était débrouillé pour être là, Petit Frère allait passer exceptionnellement l'après-midi à la Super Crèche. 
Et enfin, le déroulement du rendez-vous : est-ce qu'on allait être tous ensemble, est-ce que je devais tout ce que j'avais sur le cœur, toute ma perception des choses devant ma grande fille, au risque de la blesser, de lui "coller un étiquette" comme disent les spécialistes?

A notre arrivée, personne pour nous ouvrir la porte du cabinet. Pourtant nous sommes à l'heure. Pile. 5 minutes puis 10, je commence à sentir la tension de Gentil Mari, qui re-sonne avec insistance, et l'énervement de ma poussinette qui se demande "Elle est ou la dame, maman?" "Pourquoi y a personne". La cage d'escalier est sombre, et le palier plutôt étroit.

Après un bon quart d'heure, on se dit qu'on va aller faire un tour et nous la croisons finalement dans le hall. Sans se présenter, elle s'excuse pour son retard. Ouf! Gros soulagement pour moi... Je ne vais pas avoir à gérer un échec retentissant.

Le cabinet est très agréable, lumineux. Il comprend de nombreux sièges, confortables. Une petite table d'enfant avec tout le nécessaire pour dessiner tend les bras à Grande Sœur, qui s'y précipite, en bonne accro aux arts plastiques. Juste à côté se dresse une grande bibliothèque pleine de jeux (puzzles, petit train, poupées de tissus, etc;)

Deux fauteuils d'une célèbre marque suédoise se font face. Le docteur en prend un, et je prends l'autre, Gentil Mari ayant opté pour une grande banquette sur le côté.

Bien sûr la conversation tourne d'abord autour des raisons de notre consultation, etc. Grande Sœur fait mine de dessiner assidument, mais prend régulièrement la parole pour préciser certaines choses, donner son ressenti, etc.

Au fil de l'entretien, elle se rapproche du centre de la pièce et vient jouer à nos pieds avec les différents jeux à sa disposition. 

La pédopsychiatre écoute beaucoup, prend des notes, pose quelques questions, ouvre parfois de grands yeux aux réponses qu'elle reçoit (un allaitement de 2 ans et demi, un Petit Frère de 18 mois qui dort encore avec nous) ou devant les dessins très élaborés de Grande Sœur.

Gentil Mari s'exprime peu, très peu. Elle lui donne quelques fois la parole avec insistance. Inversement, je parle beaucoup, une idée en emmenant une autre. Les choses se bousculent dans ma tête. Je ne veux passer à côté de rien. Rien oublier qui pourrait être l'élément clé. Elle me pose aussi beaucoup de questions sur moi, finalement et un peu sur notre couple. Elle s'étonne du calme de Grande Sœur et nous demande si elle joue souvent seule et calmement comme elle le fait depuis le début de la séance.

Après plus d'1h30 d'échanges, je lui demande son sentiment. Elle parle de précocité, notamment du langage, et d'une grande maturité intellectuelle, souligne une hypersensibilité et une difficulté à exprimer ses sentiments liées sans doute à cette précocité, pointe un contraste important entre sa volonté d'avancer vite et sa difficulté de se séparer de nous, de moi. Enfin, elle suggère que Grande Sœur est prête à partager ses peurs, ses angoisses car elle est très détendue et s'exprime assez volontiers. Elle nous propose un rendez-vous individuel avec elle dans 15 jours, ce que Grande Sœur accepte volontiers. Bien.

Globalement, j'ai trouvé l'échange intéressant, j'étais aussi étonnée par le calme de ma petite 100 000 Volts et son implication à peine voilée. 

Seul bémol, le retour de Gentil Mari. Dans la voiture, je lui demande "Alors? C'était bien non? Tu en as pensé quoi?" "Ben , rien.Je n'en pense rien , ni en bien  ni en mal. Je n'ai rien appris. Et puis en vrai c'est pas pour la puce que tu consultes, mais pur toi, non?" " Ben, euh, non, pourquoi?" "Ça se voit direct, et elle aussi elle l'a vu direct, la pedopsy" - Euh - OK - Bon. Moi je n'avais pas vu ça comme ça. Pour moi, j'ai juste évoqué des sujets qui pouvaient faire avancer la réflexion et donner des éléments pour expliquer le comportement de Grande Sœur, aussi bien face au sommeil, qu'en général. Mais OK.

Et puis dans la voiture, je demande à Pitchounette ce qu'elle en a pensé. Elle me dit que c'était bien. Puis je lui demande si ça lui a fait du bien tout ce que j'ai raconté à la dame. Et là, elle me dit que non, que tout lui a fait mal! Et moi, là, je manque de me mettre à pleurer... Après tout c'était ma plus grande crainte par rapport à tout ça... Et du coup, j'ai peur d'avoir dévoilé trop choses devant elle. Je ne sais pas. Le reste de la journée et la soirée, elle a demandé encore plus de câlins et de bisous que d'habitude, et s'est montré très affectueuse. La nuit s'est bien passée. 

A suivre...




lundi 30 septembre 2013

Le mariage gay expliqué aux enfants

 Mariage homosexuel



Eh oui, ce week-end, nous étions invités à notre premier mariage homosexuel! Il s'agissait de deux personnes qui me sont très chères, dont l'une de ma famille et qui forment un couple depuis bientôt 30 ans, alors forcément, je n'allais pas rater ça!

Le truc, c'est que Grande Sœur, toujours 4,5 ans, est très branchée mariage, princesse et prince charmant, etc. Cet été, c'était le mariage de sa marraine, et elle ne cessait de baver d'émerveillement devant la robe blanche, la coiffure, le maquillage, les bijoux, etc. de la mariée. Vous me voyez venir... Là, forcément, il y allait y avoir un couac. Sur qu'aucun des mariés n'allait porter de robe blanche. Alors jeudi soir (j'ai un peu attendu la dernière minute pour qu'elle ne gamberge pas trop), je me suis collée à l'explication de texte.

Je lui ai donc expliqué que nous étions invités à un mariage, mais que cette fois, ce serait pour célébrer l'union de deux messieurs. Regard inquisiteur, genre "tu es sure de ce tu dis maman??" Et l'air soupçonneux "pourquoi ils ne se marient pas avec une fille?". "Ma chérie, parce qu'ils sont amoureux, alors ils ont le droit de se marier aussi."
-"Mais ils vont faire des bébés? 
-"Non, ma puce. Il faut un homme et une femme pour faire des enfants"
-"Ah. Et pourquoi ils se marient alors?"
-"Parce qu'ils s'aiment et qu'ils veulent le faire savoir".
-"Moi je veux pas y aller s'il n'y a pas de mariée fille!"
- Mouais. "Mais tu vas voir, ce sera un chouette mariage. Et ce n'est pas très habituel deux hommes qui se marient."

OK, la pilule est passée sans trop de mal. Le lendemain soir, Grande Sœur rentre de l'école et me dit "Tu sais, je me suis disputée avec mes copines aujourd'hui". (genre, ça n'arrive pas 10 fois par jour...). "Ah. Qu'est ce qu'il s'est passé?" "Ben, elles disaient que c'était possible que deux monsieurs se marient!" Aïe. 
Bon, pour en rajouter une couche, notre puce est scolarisée dans l'enseignement privé catholique (surtout pour le confort des heures de péri-scolaire, mais ce n'est pas le cas de tous les enfants de l'établissement, qui avait appelé à manifester contre le mariage gay). Forcément, j'aurai du m'en douter. Ma grande fille est (très très très) bavarde et n'allait pas passer un tel évènement sous silence.

Au final, le mariage était très chouette, et les enfants se sont bien amusés (et nous aussi).

Et puis dimanche, Grande Sœur, passionnée de dessin, me tend sa dernière œuvre. "Tiens maman, il est pour toi". "Merci ma chérie, c'est chouette, c'est une famille? (il y a 2 grands personnages et 2 petits, qui se tiennent tous la main)". "Non, c'est deux filles qui se tiennent la main, mais elles vont pas se marier, hein." "Tu veux dire qu'elles sont amies, c'est ça? Tu sais on se marie quand on est amoureux, pas parce qu'on est ami. Ce n'est pas la même chose, l'amitié et l'amour". "Oui, mais deux filles, elles peuvent être amoureuses aussi?"

Bref, il y a encore un peu de boulot. 
J'aimerai bien trouver un bon petit livre pour son age qui explique tout ça un peu plus clairement que moi. Des idées? Et surtout, je ne veux pas ajouter à sa confusion devant cette situation... Pas facile d'expliquer le mariage homo aux enfants... Vous avez essayé??

 

vendredi 20 septembre 2013

Let's (not) dance!


    
 credit : http://fr32c.free.fr/Am/index.php?post/2007/10/31/259-oui-mais-non

Ahhhhh, la rentrée! Il est donc temps de penser aux activités de Pitchounette, pour occuper ses mercredi et ouvrir ses perspectives(et faire gagner au moins une heure de tranquillité à son petit frère ) , tout ça...

Une chose est sure, le choix n'était pas cornélien! Depuis 2 ans, Bichette veut faire de la danse! Elle me l'a dit, répété, chanté sur tous les tons. Elle était restée bouche bée devant le cours de sa grande cousine de 7 ans et demi qu'elle avait accompagné à Pâques, me faisant jurer que ce serait pour cette année.

J'ai donc, en mère appliquée, entrepris une recherche  des cours de danse ouverts aux enfants de 4 ans pas trop loin de la maison. Et j'ai appelé, inscrit la puce pour un cours d'essai le mercredi suivant. Trop contente elle était ma Pitchounette quand je lui ai annoncé ça! On a même regardé une vidéo de cours d'éveil à la danse sur YouTube, etc. Au top de l'enthousiasme, chargée à bloc!

Le jour J, je réveille Petit Frère de sa sieste pour que nous ne soyons pas en retard, on expédie le goûter des deux lapins, un check du plan sur iMaps et Go! On file sous un ciel menaçant au pas de course pour 15 mn de marche jusqu'au studio. Un crochet par le bureau d'inscription où je précise que je reviendrai l'inscrire après le cours d'essai et zou, direction le vestiaire (bondé!). Pitchounette se change comme une grande, Elles ne sont que deux puces à ne pas avoir déjà la panoplie du petit rat de l'Opéra (mais comment elles ont fait, toutes? C'est leur premier cours, ever!) et nous voila devant la porte de la salle, avec Petit Frère qui tente toutes ses meilleures ruses pour se jeter du haut de l'escalier et Pitchounette qui ouvre des yeux grands comme des soucoupes.

La porte s'ouvre, les grandes du cours d'avant sortent, et les minipuces envahissent la salle dans une nuée blanche, sans même se retourner. Comble du truc, Pitchounette retrouve sa copine on/off de l'école, trop contente de la voir ici! Et contre toute attente, tout bascule à ce moment là! Pas moyen de lui faire franchir le seuil de la salle, elle me tire en arrière, résiste... J'essaye de la raisonner, lui explique que le cours va commencer, que sa copine l'attend, que ca va etre chouette, que je l'attends derriere la porte. Mais non. Elle veut que je vienne aussi ou elle ne rentrera pas. Seulement, c'est juste pas possible. L'autre puce sans tutu est sur le même mode. Et sa mère galère comme moi, Petit Frere tumultueux vissé à la hanche, pareil et Grande Soeur au fond du gouffre, bloquée. 

Pas très cool non plus, au bout de 2 minutes, la prof arrive et leur balance " Bon, vous venez maintenant ou je ferme la porte". J'explique à Pichounette que si elle n'y va pas, on rentre à la maison. Ben en fait ouais, c'est juste ce qu'elle veut, et file seule au fond du vestiaire remettre ses bottes et sa veste?!!? Moi, j'hallucine. Elle n'a pas fait de scandale, rien. Juste refusé d'entrer, déterminée, ferme.

Forcément, je suis passablement énervée, pour plein de raisons:
- les parents qui se moquent autour de nous (si, si, j'hallucine), genre "regarde la grande là qui veut pas y aller, pfff.... "
- d'avoir tout organisé, planifié, géré, speedé, tout ça pour rien
- de déception pour ma puce qui avait vraiment l'air d'avoir envie pourtant
- de déception pour moi aussi, peut-être?
- d'étonnement de la voir une fois de plus si différente des 20 autres gamines qui sont rentrées sans broncher
- de frustration pour tout ça...

Et on repart pour la maison sous une pluie battante cette fois, qui n'arrange rien à mon humeur!! Je marche à 100 à l'heure pour me calmer et puce courre à côté de moi sans broncher, la tête basse. Elle me fait de la peine, ma petite puce, mais je suis encore trop sous le coup de la colère pour lui parler de ce qui s'est passé.

En arrivant à la maison, je l'entend pleurnicher dans la salle de bains. 

Alors je vais la voir, et je la prend dans mes bras. Et je lui dit que c'est pas grave tout ça, que si elle ne veut pas aller à la danse, tant pis. Je lui explique pourquoi je me suis mise en colère, pourquoi j'en ai même versé quelques larmes. On se serre fort dans les bras. Et c'est juste à ce moment là que je me sens juste, à ma place de maman. Bien plus qu'en organisant toute cette histoire pour lui faire plaisir. Et dans cette étreinte, alors que je sèche ses larmes et que je l'assure de tout mon amour en respirant l'odeur de ses jolis cheveux, que je me dis que j'y arriverai peut-être, à la rendre heureuse, ma Pitchounette, et que l'amour est le meilleur outil pour y arriver.

Et puis la semaine prochaine, on essaye le Taekwondo!!! Si, si! Promis, je vous raconterai!


jeudi 12 septembre 2013

Perdue dans un labyrinthe...


Me revoilà plongée dans les affres du labyrinthe de la parentalité... Ou du gouffre, je ne sais pas très bien. 

Petit Frère commence à mieux dormir après une dizaine de jours catastrophiques (14 réveils par nuit, quand même!). Bon, j'ai mis ça sur le compte du changement de crèche , et à juste titre a priori puisqu'il ne s'est réveillé que 2 ou 3 fois ces deux dernières nuits. Ouf!

Mais comme ce serait trop facile comme ça, c'est Mademoiselle Grande Sœur qui s'y met, à m'en rendre chèvre! Tous les soir, c'est le guerre ouverte.
 Elle commence à courir dans tous les sens dès le dîner terminé, fait une pause le temps du quart d'heure d'histoire? puis c'est parti pour le train de la folie jusqu'à 21h45 ou pire.

 Et vas y qu'elle pleure (ou plutôt hurle, crie, gémit...), raconte (éructe) des choses incohérentes, sans queue ni tête, s'agite, se lève, saute sur son lit en hurlant, se met à courir dans la chambre, genre possédée. Certes, le mot est fort, et je suis plutôt cartésienne de nature, mais là vraiment je me pose parfois des questions...

C'est un enfer pour nous, car ce cirque nous pourrit les soirées et nous sommes épuisés nerveusement ce qui fait qu'on finit par se hurler dessus, Gentil Mari et moi, désemparés.

 Et quoi qu'il arrive elle ne s'endort JAMAIS seule. Il faut que je reste assise au pied de son lit pour que Mademoiselle s'endorme. Que je supporte. Que j'endure le tout. Même si cela prend des heures, parce que si je franchis le seuil de sa chambre, les hurlements redoublent, elle débarque en courant dans le salon et réveille son frère qui dort dans la chambre à côté et que je mets ensuite un gros quart d'heure à rendormir au sein. 

Je suis à bout de nerfs. Je lui dit des choses que je ne pense pas, parfois je hurle, je craque même, je lui donne une tape, après une heure d'impolitesses et d'injures qu'elle dirige contre moi. Et pourtant. Je suis tellement contre ces gestes de violence. Je me déteste après ça. Tellement fort. Ma petite puce à moi. Mon bébé. 

Certes c'est le début de l'année et sa maîtresse n'a pas l'air commode. 
Elle ne tient pas compte de nos demandes de ne pas faire faire la sieste à Grande Sœur et la punit parce qu'elle ne dort pas et fait du bruit. Ben oui mais ça fait plus de 2 ans qu'elle ne fait plus la sieste la miss, alors bon... que faire?

 Moi ça me ronge de la voir foutre sa vie en l'air comme ça. Je ne peux pas la laisser faire. Le lendemain elle est ingérable car trop fatiguée, et du coup, elle agace tout le monde : sa maitresse qui la punit, ses copains qui ensuite ne sont pas sympa avec elle et nous le soir, qu'elle pousse à bout.  C'est un cercle vicieux. En même temps je les comprends. Même moi, sa maman, je craque. Alors que je sais combien elle peut être adorable, dans son état normal.

Elle nous raconte qu'elle a peur, mais elle ne sait pas dire de quoi. Elle me dit qu'elle ne sait pas rester calme même si elle en a envie. Je vois bien qu'elle souffre aussi. Et moi je l'aime tellement fort, tellement avec mes tripes. Je veux tellement la voir heureuse. Être la pour elle, qu'elle le voit, le sente.

Je suis perdue, complètement noyée, je pleure tous les soirs, je suis au fond du gouffre, grave. Est ce qu'il y a une part de comédie (Elle ne fait pas ça avec mes parents)? Est ce qu'il y a un problème plus grave derrière son comportement? Est ce que c'est ma faute? Qu'est ce que j'ai raté?

En désespoir de cause, j'ai pris rendez-vous avec un pedopsy pour début octobre. Il faut que ça s'arrange. Je ne comprends pas. Ça m'angoisse affreusement et je me sens mal, vraiment mal devant mon impuissance. Et puis je l'aime tellement ma grande puce, je suis si fière d'elle!!

mardi 20 août 2013

Vive les amis!

Les amis, c'est juste un truc formidable! Le meilleur anti-dépresseur du monde, le meilleur psy aussi, sûrement.
Jeudi dernier, nous sommes partis pour 3 jours à la montagne, un coin magnifique : Serre-Chevalier, pour rejoindre des amis de trèèèèssss longue date sur leur lieu de vacances.
Et pourtant...Je suis partie limite à reculons, avec la peur de déranger, déprimée, fatiguée nerveusement, physiquement, au fond du gouffre. Limite honteuse, de moi, de nous, de tout ce qui a trait à moi. Et puis impossible de reculer, alors, on est quand même partis après 2 ou 3 crises à la maison, etc.

Déjà, nos petits monstres ont dormi dans la voiture, si, si! Petit Frère n'a pas hurlé des heures comme à son habitude, et Grande Soeur s'est elle aussi endormie au bout de 30 mn, ce qui ne lui arrive en principe jamais! Yes! En arrivant, dépaysement complet, la nature enfin! Et le plaisir de se retrouver après 6 mois, de se raconter plein de choses, de s'intéresser à autre chose qu'à soi.

Et au final, un super long WE, avec balades dans la nature, pique-niques, jeux, promenade à dos de poney,... Gentil Mari a même pu faire une graaaannndde descente en VTT avec son pote.  Les enfants se sont super bien entendus et Grande Sœur voulait carrément qu'on aille habiter avec eux pour toujours :-)  Le top! Et il faut dire que sans le montrer, nos amis se sont carrément bien occupés de nous. Ils ont géré toute la logistique sans jamais nous le faire sentir, toujours avec le sourire. Que du bonheur!

Bref, je suis repartie de là regonflée, optimiste, apaisée... Comme si j'étais partie 3 semaines en vacances.

Vivement l'année prochaine! Mais cette fois, on essayera d'être plus opérationnels, promis!

17 mois après...



Voilà un peu plus de 17 mois que mon petit bonhomme est venu au monde... 17 mois de bonheurs intenses et de moments plus difficiles, de nuits sans sommeil et de journées pleines de rires, de course contre le temps et de moments d'éternité... 17 mois pour le regarder grandir, pour admirer cette complicité qui se créée avec sa grande sœur, pour s'extasier sur ses progrès qui ont d'autant plus de valeur que tous étions si inquiets après sa naissance si traumatisante, pour lui et moi.

Et pour la première fois depuis ces 17 derniers mois, j'ai l'impression d'exister de nouveau en tant que personne, en tant que moi. Je retrouve un peu de qui j'étais "avant". Je prends le temps de faire quelques petites choses pour moi, d'écouter de la musique, de choisir mes lectures, de faire quelques exercices de gym, etc. J'ai le sentiment que même mon corps retrouve sa structure d'avant. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est un sentiment très fort. Un peu comme de rentrer chez soi après un périple de 17 mois. J'avais vécu la même chose après la naissance de ma grande, mais moins longtemps. Environ 9 mois. Et de manière moins intense aussi sans doute.

Pendant tout ce temps, je me suis construite comme maman de deux enfants, j'ai accepté au plus profond de moi que ces deux petits êtres étaient mes enfants, que je leur devais le meilleur, le droit de grandir dans les conditions les plus favorables que je pouvais leur donner. Et que me reconnaitre le droit à me faire plaisir, à m'écouter de temps en temps, faisait partie de ces conditions. J'ai fait le deuil de certaines choses qui ne font plus partie de ma vie et qui faisaient au préalable partie de mon identité. Pour certaines, ce n'est que partie remise, comme pour ces voyages au bout du monde dont je rêve toujours, ces heures passées à jouer de la guitare et ces longs moments de lecture dans le calme.

J'ai aussi accepté de les laisser grandir. J'ai compris qu'ils ont le droit d'être eux-mêmes, pas ce que je voudrais qu'ils soient. Et que c'est bien comme ça, même si je soupire parfois intérieurement quand je vois que les enfants des autres sont calmes et tranquilles et que les miens courent dans tous les sens en hurlant.

Et tout ce (long) travail sur moi fait qu'aujourd'hui, j'ose prendre la parole sans bafouiller, j'ose regarder les autres dans les yeux, sans me sentir inférieure, nulle, sans valeur. J'ose me dire que je vis aussi pour moi et que personne ne peut décider à ma place de la valeur de ce que ce que je suis. Et c'est ça aussi que je veux transmettre à mes deux enfants, avec tout l'amour possible.


mercredi 31 juillet 2013

De vraies vacances!!

 



N'allez pas imaginer que ma petite famille et moi sommes en partance pour les confins himalayens... Mon chef ne s'en remettrait pas... Des vacances?! Loin du bureau?! Quand lui est en vacances? Vous n'y pensez pas!!
Non, juste que je bosse cette semaine (plutôt calme, en plus) et que c'est Gentil Mari qui prend la relève et se colle à la surveillance/gestion/animation de nos deux petits anges depuis hier.

Et quel bonheur pour moi de pouvoir me préparer normalement le matin, prendre une douche sans spectateur et sans stress, prendre le temps de prendre un petit dej', partir sans mes 10Kg supplémentaires pendus dans le porte-bébé, respirer l'air frais d'un matin d'été sans courir dans tous les sens. Et le soir, décoller du bureau a H+4 minutes sans avoir à rouler comme une folle du volant en insultant la moitié de mes congénères automobilistes devant l'angoisse d'arriver en retard à la crèche! Et pourquoi pas même faire quelques courses sans hurlement et impatience! Et tout ça, parce que c'est l'Heureux Père qui gère!  Au final, ça devait faire 18 mois que ça ne m'était pas arrivé.

Et ça fait un bien fou! Incroyable! 

En plus, il ne fait pas les choses à moitié : glaces, manège, parc, parties de cache-cache, déguisements, et même maquillage de papillon pour Grande Soeur!
!
Bon, après, c'est sur, il y a le revers du truc... Quand je rentre le soir, la maison ressemble à une zone de guerre... Il y en a PARTOUT, la table n'est pas débarrassée depuis le petit dej', la machine n'a pas tourné, le lave-vaisselle déborde, etc. Mais, mes deux petits anges et leur papa se marrent comme des baleines et ont l'air tellement heureux! 




Varicelle!!

 
Finalement, on a pas échappé à cette implacable varicelle! Les antibios prescrits pour une otite doivent y être pour quelque chose... Mais ça n'a pas loupé!
La bonne nouvelle, c'est qu'on l'a trouvé super sort cette fois, rapport à celle de Grande Sœur qui me donne encore des sueurs froides. En gros elle a démarré un dimanche soir, premier bouton planqué sous le cou qui ne laissait pas de doute. Deux jours de fièvre et plof, mégalopole pêche à nouveau. Petit frère est retourné à la crèche dès le vendredi de la même semaine, en pleine forme et pas trop défiguré! Le top!

Le truc c'est que sa sœur a trouvé le moyen de nous faire une angine en même temps! Joie, bonheur! La dernière semaine de classe en plus. Du coup, je me suis retrouvée avec 2 petits loups malades le mardi et le mercredi. Mais la aussi, ouf, on a sauvé les meubles et Grande Sœur est retournée à l'école le dernier jour pour dire au revoir à tout le monde autour d'un bon goûter dans la cour offert par les parents (que j'ai loupé, bien sur, rapport à mon chef pas trop d'accord pour que je m'absente à 17h après deux jours off pour enfant malade...)

Et de deux bonnes choses de faites quand même : varicelle et fin de première année de maternelle! Pfiou... Ce que ça passe vite!

lundi 8 juillet 2013

C'est les vacances : au secours!!!

 




Ben oui parce que je ne sais pas chez vous, mais ici, c'est un casse-tête digne des pires cauchemars de nos petits loups! 

Certes, Grande Sœur fait plaisir à voir, un énorme sourire sur la figure, qui saute de joie dans tous les sens à l'aube de ses premières Grandes Vacances. 
Ca y est! 
Après un gentil cadeau de la maîtresse (un joli livre "Le Merle Blanc"), un petit goûter d’au revoir sous le grand arbre de la cour avec son papa et son petit frère en pleine varicelle (vive les regards noirs des autres heureux parents), de grandes embrassades avec son ATSEM et sa merveilleuse maitresse, tellement gentille, qu'elle ne reverra pas de suite, car elle était remplaçante, le pestacle de fin d'année trop mignon et répété avec entrain chaque jour pendant 2 semaines...c'est fini. Cette année de Petite section qui m'avait tant intriguée, émue, inquiétée un peu aussi... terminée! 

Et là aussi, comme à la rentrée, plein d'émotions qui remontent à la surface pour moi, les souvenirs de mes vacances, les émotions de mon enfance... 

Mais voila, car il y a un "mais"... une ombre vient ternir ce joli tableau et ce splendide soleil qui a fini par arriver : comment s'organiser??

Mais pourquoi j'ai pas pensé à ça quand j'ai fait mes études?! J'aurais fait prof, moi! Ben non, raté! A quoi je pensais ce jour là?
  Et comme j'ai repris le boulot en janvier, à 80 %, et que mon employeur, qui n'a rien de Mère Theresa, m'a sucré toutes mes RTTs, 20% de mes congés et 20% de mon salaire, je n'ai pas de congés pour cet été!! Et c'est là que ca se complique... Les heureux grands parents sont loin, Gentil Mari n'est pas fan du centre aéré qui est à l'opposé de notre trajet habituel et la créche privée à prix d'or de Petit Frère est fermée en Août! Youpi!

Pour l'instant, rien n'est encore arrêté mais promis, je refais un statut dans quelques jours.

vendredi 28 juin 2013

La pression du résultat

                                      



La fin de la petite section approche à grands pas pour Grande Soeur... Plus que 4 jours  de classe effectifs (ils finissent jeudi soir, ces feignasses), et en route pour 2 mois de farniente...ou presque, mais on en reparlera.

Hier soir donc, je suis exceptionnellement allée chercher ma Grande à l'école pour cause de Petit Frère encore malade, et l'ATSEM m'a gentiment remis L'Evaluation. Oui, si, en Petite section.

Alors pour la petite histoire, à la base, je m'étais jurée de l'inscrire dans une école Montessori. Je cautionne complètement cette approche de l'éducation de l'enfant, et celle visitée à l'époque a deux reprises à côté de mon lieu de travail était juste parfaite. Super jolie, avec un grand jardin, des enfants super épanouis qui jouaient dans la cour le jardin, des instits très zen, à l'écoute,... Chère quand même (450 Euros/mois), mais avec restauration bio, etc. et surtout, chaque enfant qui découvre par lui-même ce qui l'intéresse, au moment où ça l’intéresse, comme ça l’intéresse (en faisant le poirier si ça lui chante) et à son rythme, tout ça dans le respect de l'autre. Et sans être jugé. Ou noté. A quatre ans.

Entre temps, Petit Frère est arrivé et avec lui mon congé parental. Du coup,d'un point de vue logistique, ça ne devenait juste plus possible d'accompagner la Grande 2 fois par jour de l'autre côté de la ville, surtout sans voiture, retenue en otage pendant ma "suspension du contrat de travail".

On a donc fini par changer d'idée, avec beaucoup de regret, et avons inscrit Grande Sœur au plus près de la maison, et de la future crèche (enfin, c'est ce qu'on croyait à l'époque, mais il aura fallu attendre plus d'un an pour qu'elle le devienne) de Petit Frère.

L'année est  passée, plutôt très bien du côté scolaire, et plutôt pas bien du côté discipline... Il faut dire que Grande Sœur est une rebelle dans l'âme... Comme moi à son âge (mais si j'ai grandi!) paraît-il. Mais du coup, à l'école, ça clash, grave. Même si, dixit la maîtresse: "gros progrès pour respecter les règles" pendant la seconde moitié de l'année. Rien n'est perdu. Ma fille a donc encore un avenir. Ouf!  

Mais ce qui me sidère dans cette histoire, c'est que l’État demande une notation (oui: qui va de nul (.) 3, 2, ou 1) pour tout un tas d'items scolaires et disciplinaires dès la Petite section! Et que le cahier qui répertorie tout ça suit l'enfant jusqu’à son entrée au collège! On pourrait pas les laisser être un peu eux-mêmes à 4 ans, nos chères têtes blondes?! Pourquoi faut-il déjà les mettre dans des cases? Il n'y a pas mieux pour que l'enseignant de Moyenne section l'an prochain arrive devant les enfants avec tout un tas d'idées préconçues... sans laisser aucune chance à certains, qui n'étaient peut-être juste pas encore assez matures sur tel ou tel point (11 ans mois d'écart entre 3 et 4 ans ca fait une sacré différence, non?), ou pas à l'aise avec tel ou tel outil ou notion... Et une fois qu'on est catalogué...difficile de s'en sortir.

Bref, n'ayons pas peur des mots : je suis choquée par cette évaluation! Qu'on laisse nos petits aller à leur rythme et être encore un peu petits!


samedi 15 juin 2013

Coup...de fatigue!


Image sur Baya.tn

Pfiou, c'est vraiment dur parfois de rester zen! Et puis ce soir j'ai le moral dans les chaussettes...

Il est presque 22h, samedi soir. Grande sœur ne dort toujours pas. Je suis obligée de rester au pied de son lit pour qu'elle se calme. Et ça après 30 aller-retours au salon, toujours pour une bonne raison, et après avoir horripilé nos invités pendant tout le repas! Et Petit frère, en plein pic de fièvre depuis 24h, (39.8°C cette nuit, 39.3°C au dîner ce soir), sans autre symptôme, juste chouineur et avec une prémolaire manifestement très douloureuse qui perce, qui n'a pas dine et en est à son troisième réveil depuis 19h30.
Bref, la nuit dernière était particulièrement hachée avec Petit frère pas bien, pendu au sein toutes les heures et Grande sœur tombée du lit gour de vrai... Premier essai sans cardadou: échec!), qui a mis 2h à retrouver le sommeil à 2h30 du matin et debout à 7h... Et toujours pas de vraie nuit en 15 mois... Là, c'est dur... Aujourd'hui plus que les autres jours j'ai envie de pleurer, de baisser les bras, de hurler que c'est injuste, que je suis épuisée, que je ne vois plus le bout du tunnel, qu'on ne va pas s'en sortir! Un gros, gros coup de fatigue, donc... Allez, c'est sur, ça ira mieux demain.

jeudi 13 juin 2013

Envie d'ailleurs



Avec mes deux petits lutins, le temps passe si vite! Pourtant, après une parenthèse de plus d'un an, pendant laquelle j'ai eu l'impression de courir après ma vie, après MOI, sans plus jamais savoir qui j'étais vraiment, ce que j'aimais, ce dont j'avais envie, je me rends compte qu'elle est toujours là, mon envie d'ailleurs.

Alors c'est sur, avec une famille, c'est moins facile de partir, de recommencer, de repartir à la découverte d'une nouvel univers. Mais pour moi, c'est juste différent. Encore plus stimulant, peut-être, d'emmener Gentil mari et mes bout'chous à l'aventure.

Ailleurs où? Ailleurs pour faire quoi?

Juste pour voir autre chose, respirer un autre air, vivre un peu autrement. Trouver à nouveau un paysage étonnant, s'attarder sur de détails en partant travailler, se perdre au détour d'une rue, entendre des nouveaux sons, apprécier de nouvelles saveurs, changer un peu de rythme, se donner de nouveaux challenges. Et puis pourquoi pas aussi aider à l'ouverture d'esprit de mes petits, leur faire voir autre chose que la même école pendant 7 ans, la même crèche, les mêmes personnes... 

Seulement, aujourd'hui, c'est un peu plus compliqué : il faut d'abord un emploi dans cet ailleurs. Au moins un. S'engager solidement, pouvoir subvenir aux besoins de nous 4, éviter la précarité, prévoir un plan B, avancer avec un filet.  Le confort matériel, même basique, est devenu important.

Mais quand même, même si j'ai conscience de me battre contre des moulins, même si j'ai le sentiment que personne ne comprend cette envie, sauf peut-être Gentil mari qui est prêt à me suivre à condition de ne faire aucun effort, j'ai vraiment envie d'essayer.

Alors j'écume les petites annonces, je rêve un peu beaucoup, et je me dis que si je le veux vraiment, je peux y arriver!

mardi 4 juin 2013

Le (non-)sommeil de Petit frère

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Je l'ai dit un peu plus tôt : Petit frère dort MAL!
Mais vraiment mal. Et depuis très longtemps...

Pourtant c'était bien parti. A la maternité, à 3 jours, il me faisait 6h d'affilée! Grande sœur ne dormait jamais plus de 1h30 sans manger, alors pour le coup, je trouvais ça fantastique.
Et puis mon petit bonhomme a pris l'habitude de s'endormir au sein, histoire de ne pas déranger Grande sœur qui faisait ses grands débuts en Petite section (et qui elle aussi, a tendance à nous faire des nuits de folie)... Et de fil en aiguille, est-ce que c'est ça ou autre chose, les réveils sont devenus fréquents (toutes les 1h30 / 2h) et le sont restés!

Et aujourd'hui, Petit frère a bientôt 15 mois, et n'a jamais fait une nuit complète. De mémoire, le top, ça a été 2 réveils (trop bien!).

Résultat, après moult énervements, tentatives de solutions (le livre de Pantley, les repas du soir plus copieux, les bras de papa au lieu des seins de maman,...), etc. on s'est un peu résigné, Gentil mari et moi... Ça permet de mieux vivre tout ça, de relativiser... Mais c'est quand même pas facile ces nuits hachées, ce manque de sommeil permanent... Il n'y a que notre piti bonhomme qui a l'air de vivre ça très bien.. 

Et puis, impossible de sortir en amoureux avec Gentil mari : personne ne veut garder notre petit hibou.
Bref, je ne sais plus quoi faire... La prochaine tentative sera la téléportation dans la chambre de Grande sœur, une fois l'année scolaire terminée... On croise les doigts!!!

En attendant, toutes les idées sont les bienvenues...

PS : Et toujours pas de varicelle à l'horizon :-)

Vive Blanche Neige!


 (crédit : Disney / Hachette)

Ahlalala! Je l'attendais cette journée! Pour la première fois depuis 5 mois presque jour pour jour, mon piti bonhomme n'a pas versé une larme à la crèche quand je suis partie ce matin! 
Et encore mieux, il a tendu les bras à la dame qui s'occupait de l'accueil! Et tout ça grâce à Blanche Neige! Si, si!

Il faut dire que depuis le premier jour, ça n'a pas été facile! L’adaptation était bien trop courte à nos yeux, à Petit Frère et moi, et pendant au moins 2 mois, il ne mangeait RIEN de la journée, pleurait beaucoup (vraiment beaucoup) pour s'endormir, (sans beaucoup d'accompagnement, je crois) et surtout, se transformait en monstre hurleur dès que je disais" allez, maman va aller travailler". Vraiment hurleur. A consterner tous les gens autour de lui, bébés inclus. Et de se débattre, de se tordre dans tous les sens en hurlant Mammmmaaaaaa et en tendant les bras... Je vous laisse imaginer dans quel état j'arrivais au travail, mon petit cœur tout plein de larmes et mon pull bon à relaver après avoir servi de mouchoir à mon petit koala, accroché à moi de toutes ses forces.

Pourtant je lui parlais, beaucoup, tous les jours, pour lui expliquer que après nos 10 mois tous les 2, je devais retourner au travail, tout ça... mais que je l'aimais toujours de tout mon cœur, que je reviendrai le chercher, qu'il avait le droit d’être heureux sans moi, etc. Rien. Aucun résultat. Pendant 5 mois.

Et puis hier, mon piti loup a bien chouiné un peu avant que je parte, mais avec moins de conviction que d'habitude... tout impatient qu'il était de montrer son livre (de sa sœur) de Blanche Neige (et tous les petits nanimaux craquants) à ses potes!!
Parait-il qu'il ne pas lâché de la journée et qu'il a fallu lui lire des tas et des tas de fois.(Faudra quand même que je lui dise que ça va pas être pratique comme doudou, avant que ça aille trop loin, cette histoire...)

Du coup, ce matin, il l'a réclamé à nouveau pour partir, l'a tenu serré contre lui tout le trajet et MIRACLE!!! Pas une larme, rien!!! Un grand garçon, l'air plus résigné que content, certes... Mais quand même!

Alors vive Blanche Neige!!

vendredi 24 mai 2013

Varicelle or not varicelle?



Quand je suis allée chercher Petit frère à la crèche il y a quelques jours, la dame qui me l'a "rendu" m'a gentiment demandé : "vous avez vu le petit mot à l'entrée? Nous avons un cas de varicelle". Aïe! Et il se trouve que c'est le meilleur copain de mon petit homme, LE cas de varicelle...

Alors oui, certes, c'est une maladie infantile, "ils y passent tous", "une fois que c'est fait, c'est fait", etc. N'empêche. Quand Grande sœur l'a chopé (a 14 mois elle aussi, tiens), ça a été un truc de fou! Même le pédiatre (55 ans, 6 enfants, quand même) n'avait jamais vu ça! Des boutons PARTOUT! Chaque centimètre de peau en était couvert, même sous les paupières, et pire encore! Et pour Gentil mari et moi, 2 nuits blanches à tout essayer pour soulager notre petite puce... L'horreur. Bon, il faut dire qu'elle était sous Cortisone pour une otite carabinée pile au même moment, et que Cortisone et Varicelle sont ennemies à mort... 

Alors forcément, je ne suis pas super zen à l'idée de remettre ça... Depuis, Petit frère a chopé un gros gros rhume. Pour le reste, on attend de voir... Ça pourrait faire un top cadeau de fête des mères. Argh!!!

samedi 18 mai 2013

Bébé écolo

 

C'est vrai, je sais,  j'ai un - fort - penchant (limite obsessionnel, d'accord...)  pour tout ce qui est bio, écolo, vert, etc. 
Mais ce que je ne savais pas, c'est que c'était aussi dans mon patrimoine génétique!!! Et transmissible en plus! 

Il faut dire que ce matin, Petit frère, 14 mois, m'a scotchée. Il est 7h45, je finis de lui changer la couche (et c'est sportif! un peu comme changer un chaton déchainé...). Je remets mon petit bonhomme sur ses pieds. Il avise alors une feuille de papier froissée qui traîne négligemment par terre,  jetée par sa sœur dix minutes plus tôt avec force hurlements de déception devant son dessin de princesse "moche" et "râté".
Ni une ni deux, mon amoureux de la nature s'empare de la feuille et va le mettre direct dans la poubelle à papiers!! J'applaudis des deux mains! Quel sens de l'ordre (pourvu que ça dure!)!

Mais ce n'est pas tout... Mon petit homme me lance un regard limite indigné, genre "mais, enfin, maman, tu ne vois pas ce qui cloche??!!" et va récupérer sa couche laissée en boule sur le sol pour l'emmener droit dans la poubelle grise cette fois!!! Je n'en revenais pas! Trop fort mon petit bonhomme... 

Bon, en revanche, le gène doit être partiellement récessif, parce que pour Grande sœur, on l'aura compris, la meilleure poubelle, c'est par terre...




vendredi 17 mai 2013

Elle est pas belle la vie de maman???



Enfin! Le premier post de ce blog que j'ai imaginé, dépiauté, rêvé, fantasmé... depuis des mois et des mois!

Petit Frère a maintenant 14 mois, presque l'âge de raison, et me laisse un tout petit plus de temps qu'avant et Grande Soeur et ses 4 ans et des poussières sont carrément signe de grande indépendance...

Alors je me suis dit que finalement, c'était sans doute le bon moment pour démarrer Mon Blog.


Bien sûr, comme beaucoup de mamans, je passe mon temps à courir, de la maison à l'école, de l'école à la crèche, de la crèche au boulot, du boulot au supermarché, etc. Et quand je crois que ca y est, je rentre chez moi avec ma marmaille, mes courses, mon PC, mes dossiers, etc. et que je me dis qu'enfin, la journée s'achève...et bien, elle recommence, en vrai! 

Et zou : je déshabille/déchausse les nains, lance le bain, attaque la préparation du dîner pour Petit frère, qui ne mange pas comme tout le monde (des pâtes, juste, ou rien), pour Grande sœur, qui me colle aux basques en répetant "j'ai faim, j'ai faim" sur le thème de la sonnerie des pompiers, de Gentil mari, qui ne mangera que dans 2 heures pour "profiter du calme"... Et une fois que les dîners sont prêts et tout le monde en pyjama, il faut les nourir, ces petits... Oui oui, même à 4 ans,... Y a qu'à la cantine qu'elle mange toute seule, mademoiselle... Et plutôt deux fois qu'une, rapport à son appétit d'ogresse...

Ensuite, c'est l'heure de l'histoire, des câlins et mots doux de ma grande puce (ouf, enfin un lit sur lequel s'allonger...), de la tétée de Petit frère (oui, je sais, il a 14 mois...)... Et plus un bruit!!!


Mais vraiment... plus un bruit, chuuuutt! Petit frère à le sommeil léger...et je voudrais bien finir mon dîner moi. Déjà que Grande sœur tente toutes les approches pour gagner 5 mn (pipi, soif, câlin, monstre, histoire, berceuse....). Mais ce sera certainement l'objet d'un post complet.

Entre temps Gentil mari est rentré, l'air de rien, fatigué tout plein de ses réunions et du reste (quel reste?). Du coup, il s’énerve après les petits qui ne veulent pas aller se coucher, et qui veulent encore moins y aller du coup, entre deux hurlements...

Et puis enfin vers 21h15, quand tout le monde dort, pfiou, on comate dans le canapé, comme deux veaux échoués, avec juste la force de tourner les pages d'une BD ou de tapoter au ralenti sur l'écran de l'IPad...

Elle est pas belle la vie de maman???